LORE des Sea Sheapherd
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Dans les abysses sans fin des mers d'Orionis, un nom resonnait, un nom qui glaçait le sang des marins les plus aguerris : « les Goldish », Pirates de l’Est d’Orionis. 10 capitaines a la tête de la plus grande armada des mers, cette horde de maraudeurs impitoyables, autrefois de simples voleurs des océans, devint une force redoutable lorsqu’ils furent enrôles par nul autre que le Blackizard, le Seigneur Noir, lors de la Grande Guerre des Hommes et des Mages. Le Blackizard, maître des arcanes sombres, vit en eux des allies potentiels pour semer la terreur sur les flots. Il éveilla une puissance oubliée, celle de la magie élémentaire de l’eau et du vent. Sous son enseignement, ces hommes apprirent a contrôler les courants marins, a faire naitre des tempêtes et a dominer les vagues comme personne auparavant. Leurs navires fendaient les océans comme des lames dans le vent, invisibles et imprenables. Ces pirates, désormais plus que de simples hommes, devinrent le symbole du courroux du Blackizard. Partout ou leurs voiles noires apparaissaient, la désolation s’ensuivait. Ports ravages, navires coules, aucune défense humaine ne semblait capable de leur tenir tête.
Dans la baie House, les forces alliées des royaumes de Neilsgard et Kerambad, renforcées par les redoutables mages Emeraldsnake et Rubylion, se dressèrent contre eux. Ce fut une bataille dantesque. Les vents hurlaient, les vagues déchainées semblaient vouloir engloutir la terre elle-même. Mais malgré leur maîtrise des éléments, les Pirates de l’Est d’Orionis ne purent tenir tête a la puissance combinée de l’alliance historique. La défaite fut amère. Ils furent capturer, et les mages, dans leur sagesse cruelle, trouvèrent un châtiment a la hauteur de leurs crimes. Les navires des pirates furent réduits en épaves miniatures, enfermées a jamais dans des bouteilles de verre magiques. Ces bouteilles étaient reliées a leur capitaine, une malédiction insupportable : chaque pirate devrait contempler l’épave de son navire sans jamais pouvoir remettre pied sur mer. Leur souffrance ne s’arrêtait pas la. S'il tentait de se séparer de la bouteille pour échapper a son passe, un terrible jugement s’abattrait sur lui. Il sentirait ses poumons se remplir d’eau de mer, le condamnant a une noyade éternelle, une agonie sans fin, incapable de mourir, condamne a souffrir.
Le ministère de la Magie saisit la réserve d’or accumulée par les pirates au fil de leurs années de pillages. Mais, dans un geste de pragmatisme impitoyable, il ne condamna pas tous les pirates a une fin aussi tragique. Les dix grands capitaines, ceux dont la ruse, la force et la cruauté étaient légendaires, se virent offrir une seconde chance, mais cette fois au service du ministère.
Ils furent renommés les Sea Shepherds, des chasseurs de pirates charges d’écumer les mers non plus pour leur propre compte, mais pour remplir les coffres du ministère de la Magie et annihiler toutes nouvelles vagues de piraterie. Sous leurs nouveaux étendards, ils devinrent des instruments de l'ordre, tout en restant des prédateurs implacables des océans. Mais la mer ne les appartenait plus vraiment.
Chaque Sea Shepherd vivait avec le poids de sa malédiction, une bouteille vide toujours a portée de vue, menaçant de se remplir a l’identique de leurs anciens camarades déchues et subissant la même malédiction en cas de désobéissance au ministère, leur rappelant qu’ils n’étaient plus que des spectres de ce qu’ils avaient été, des amés enchaînées a leur passe par la magie, et par la mer qu’ils avaient un jour cru dominer.
On raconte que leur insigne de Sea Shepherd remis par le ministère de la magie porte en gravure « goldish » a l’arrière. Ce dernier étant apposer au niveau du cœur des pirates, sa face cachée aux yeux de tous, restera dans l’oublie. Ainsi, la légende des Goldish se transforma en celle des Sea Shepherds, des hommes libres réduits a des serviteurs, a jamais hantes par le spectre de leur ancienne vie, contemplant leur déchéance dans une simple bouteille de verre et au revers d’une médaille dont le poids ne cesse de grandir jour après jour et pour l’éternité.